Recruteurs en quête de talents,
Candidats en recherche de nouvelles opportunités,
Je vous livre sans prétention, ce conseil ou, tout du moins, ma vision opérationnelle.
Une première raison pratique à ne pas proposer un intitulé de poste bullshit c’est la requête!
Quelle requête?
👉 Celle que fait le recruteur pour identifier le futur talent sur les CVThèques ou réseaux professionnels
👉 Celle que fait le candidat sur les jobboards pour trouver le poste
de ses rêves
🔦En effet, le système est bête et méchant, ça s’appelle le booléen!
Une entreprise recrute un commercial H/F: si à aucun moment, dans votre profil ou votre CV n’est inscrit “commercial”, alors le système booléen sanctionne 🔫: vous ne ressortirez pas de cette requête et ne pourrez être contacté.
Les CVthèques d’ailleurs vont même plus loin: elles classent les profils par pertinence. Vous aurez plus de chance d’être en tête de liste si le mot “commercial” est dans l’intitulé de poste que enfoui dans les méandres de votre CV.
🖨️ Comprenez, le recruteur ne va pas “passer au scan la toile” (expression des plus de 40 ans pour parler d’internet, ça fait un exemple concret de mon illustration 😜) pour recenser les différentes expressions :
Intitulés des plus classiques comme conseiller commercial, ingénieur des ventes, consultant, conseiller de vente et autres responsable ou technico-commercial
Jusqu’à l’anglicisme: business developper, business manager, Senior Operations Executive, Lead Marketing Manager
😝 Sans mauvais jeu de mots, on en perd notre latin 😉
Chère entreprise,
L’intitulé est la première chose que voit le candidat : c’est primordial !
Parce que c’est lui qui va ressortir dans les pages de résultats des moteurs de recherche activés par le candidat, mais aussi sur le site internet de votre entreprise, sur les réseaux sociaux, sur les pages des sites spécialisés emploi… C’est aussi lui qui va indiquer la fonction recherchée et le contenu des missions dévolues au poste proposé, la région sur laquelle il sera déployé, le secteur d’activité, le positionnement de votre société… C’est par son juste dosage entre concision et précision qu’il va donc susciter l’intérêt de vos prospects candidats.
S’il est trop pointu, il va restreindre exagérément le nombre de candidats potentiels qui répondront à votre offre d’emploi ; mais s’il est trop large, il va vous confronter à une masse de réponses difficiles à filtrer et à analyser…. C’est la raison pour laquelle l’intitulé de poste, la toute première chose qui va être vue par le candidat et lui donner envie – ou pas – de cliquer sur le lien et de lire votre offre, doit être rédigé avec soin. En quelques mots, il doit refléter votre entreprise, ses valeurs, sa philosophie, bref son identité !
Il doit donc être matière à une réflexion approfondie qui le replacera d’emblée dans le contexte de votre marque employeur : valeurs, message, environnement, projets, philosophie et conditions de travail. Pas facile !
Cher(e) candidat(e),
Exemple sur LinkedIN : votre intitulé de poste/de fonction joue un rôle primordial sur votre attractivité ! Placé dans l’en-tête de profil, juste en dessous de votre nom, ce sont les premières informations que les visiteurs vont lire à votre sujet.
Qui plus est, chaque fois que vous commentez sur LinkedIn, cet intitulé est constamment présent. Mieux vaut donc bien le choisir et faire attention à ce qu’il renvoie.
Avant de commencer, j’aimerais faire un petit parallèle : dans la version anglaise de LinkedIn, l’intitulé se dit « headline » que l’on peut traduire par « gros titre », terme qui renvoie au vocabulaire journalistique. Et pour cause ! L’intitulé, c’est en quelque le gros titre qui amène à la lecture de votre résumé.
👉 1ère règle : un bon titre est honnête, on ne promet pas ce qu’on n’est pas ou ce qu’on ne fait pas.
👉 2ème règle : un bon titre est informatif, on sait clairement ce que vous proposez.
Votre intitulé correspond à un panneau de direction que va suivre votre cible pour arriver à vous, c’est-à-dire à votre profil.
Il doit donc permettre de découvrir votre profil, puis à la lecture de vos mots-clés, de comprendre ce que vous faites.
👉 3ème règle : un bon titre est clair, il n’induit pas le lecteur en erreur.
